samedi 31 décembre 2016

Une mise à mort et une poursuite (ou : pourquoi ne pas poursuivre qui m'a tué ?)

Ça commence (ou ça continue, selon ce que "ça" signifie), avec une parodie nécrologique (d'un goût discutable, pour ma part) visant l'ensemble de l'oeuvre martinesque. Il faut lire le billet de Marc-André Cyr pour atteindre assez vite le registre de la chose : l'auteur souhaite bel et bien en finir avec cette exposition médiatique qui révèle un chroniqueur dont la plume s'autorise du mépris le plus criant pour tout ce qui n'émane pas de son gros bon sens.


Notre satyre s'en est trouvé fort ébranlé. Suite à une longue tentative d'appropriation de l'événement (qui n'a pas abouti, semble-t-il, à une prise en main résiliente), l'homme a résolu de s'assumer comme victime et de poursuivre le média Ricochet, l'auteur du billet ainsi que le caricaturiste qui a illustré la parodie. La victime réclame 350 000 $ (précisons que Ricochet est un média Web qui n'a aucun but lucratif, et dont la survie serait menacée pour moins que ça).